lundi 15 juin 2015

Crottes de chien

Politique contre la crotte de chien.
Dans le dernier Bic, Monsieur le Maire écrit qu'il désire « sensibiliser les soultzois au ramassage des crottes de chien »
Voilà une bien louable intention. Cela dit, il n'y a pas plus « merdique » que la crotte de chien et sa politique municipale.
En effet, il n'a jamais été agréable de marcher sur un excrément mais, le pied étant chaussé, il est possible de nettoyer sa chaussure et quand c'est le pied gauche....Cependant, les risques sanitaires sont limités. Certes, c'est au niveau visuel que cela est gênant et l'esthétique du village s'en trouve écorné. Il est vrai qu' il vaut mieux ramasser.
Cependant, M. le Maire semble ignorer que rien ne doit être jeté dans la rue. Alors, tous les mégots ou autres emballages sont aussi proscrits et aussi désagréables à la vue que les crottes....

Parlons aussi de ce qui ne se voit pas : le NO2, les particules de diesel et toute la pollution due aux divers épandages de pesticides sur les vignes et les cultures ( de maïs en particulier).
La route qui traverse et divise Soultz émet des polluants beaucoup plus néfastes à la santé que les crottes de chien, d'oiseaux, en fait de tout animal . Mais comme ils ne se voient pas, on peut augmenter ces déchets en particulier avec de superbes feux qui ,eux, décorent le village surtout si l'on en ajoute un cinquième dont on se demande toujours à quoi il peut servir et s'il n'est pas là pour des raisons de clientélisme.
Nous avons bien compris que la présence de ces feux servait principalement les habitants du haut de Soultz, pour qu'ils puissent passer facilement et qu'au moment des élections municipales, il fallait faire quelque chose pour être certain d'être réélu et que les riverains de la RD422 n'ont qu'à se taire, de toutes façons, ils sont en minorité. Et comme la pollution ne se voit pas.......
Beau raisonnement. La santé des gens n'a aucune importance. Que penser des enfants qui longent la RD422 en se rendant et en rentrant de l'école ?

Ça, c'est du mauvais esprit puisque ça ne se voit pas.
Alors, montons au créneau contre les crottes de chien, c'est tellement plus porteur et ça fait oublier le plus important....


C. Roth-Ventrella
 

mardi 5 mai 2015

regard d'égout

Imaginez vos nuits et vos journées bercées et agrémentées par un tak-tak bref et bien sonore à chaque passage de véhicule. Sonorité différenciée selon la taille et le poids du véhicule. Depuis la fin des travaux sur la RD422, vous vous réveillez plusieurs fois par nuit et vous savez précisément à quelle heure passent les camions qui n'ont pas le droit de circuler sur cette route avec en prime les freinages, arrêts et redémarrages dus aux feux : par exemple, le lundi matin à 5h05. Beaucoup ne savent pas les heures ou alors, le dynamisme économique de la région impose qu'on em....les riverains.
Vous avez alerté le maire et l'entreprise par lettre donnée de la main à la main pour expliquer le désagrément ( euphémisme au regard des nuits qu'on passe) : pas de réponse.
Plus tard, vous avez alerté le conseil (encore) général : le même fonctionnaire territorial qui vous avait répondu que cette route « participait au dynamisme économique de la région » a écrit : « ce n'est pas de la compétence du CG mais, celui de la Communauté de Communes ».
nouvel écrit à la Communauté de Communes....... pas de réponse.
Un jour de rencontre avec un technicien du SDEA, vous lui parlez de cet environnement sonore, il place des morceaux de caoutchouc. Ce bruit du regard de l'égout disparaît pendant un mois, mais les caoutchoucs sont fragiles et le nombre de véhicules les emmènent. Et de nouveau, vous avez droit à ce bruit infernal.
Or, en menant vos recherches, vous apprenez que ce type de regard n'est pas adapté à une route à grande circulation......
Que peut-on en conclure ?
  • Que le dynamisme économique de la région fait des économies au détriment de la santé des riverains.
  • Que le Maire de Soultz-les-Bains, qui lui, s'y connaît en matière de travaux et de matériaux, se moque des riverains en faisant des économies.

Nous ne pouvons que le remercier de contribuer à la pollution sonore  grâce aux feux et aux regards d'égouts inadaptés à une route à grande circulation, ajoutée à la pollution au NO2, aux particules fines et à la pollution lumineuse.

Christiane Roth-Ventrella

Nous féliciterons les équipes du SDEA qui sont intervenues pour supprimer ces désagréments insupportables.


mardi 31 mars 2015

     Voici l'entrée d'un village dont on peut se demander où il se situe: coin paumé du Minnesota avec ses publicités agressives?
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Non, vous avez tous reconnu Soultz-les-Bains, avec ses nombreux arbres qui ont poussé le long de la RD422 en une seule et unique fois ( jeu de mot ) et dont les fleurs s'épanouissent : arbre de 50km/h, 30km/h, pensez-à-nous, etc...
Christiane Roth-Ventrella

dimanche 15 mars 2015

L’entre soi et les autres...

L’entre soi et les autres...

La notion d’entre soi désigne des groupes familiaux qui appartiennent à une même communauté. Elle sous-entend l’exclusion des autres . Le but de l'entre-soi est à la fois social, politique, mais aussi économique. Ces communautés d’intérêts pratiquent le rejet qui souvent se traduit par le bannissement des ''non-appartenants'', surtout à l'égard de ceux qui s'avèrent un peu trop vindicatifs ou revendicatifs.
Le Polo-club de Bagatelle ou le bal des débutantes sont les plus célèbres ''entre soi'' du pays, les plus huppés, les plus friqués, réservés aux grands bourgeois détenteurs du réel pouvoir de la France, ils s'y rencontrent et se reproduisent entre-eux au sein d'institutions très fermées.
Il existe aussi d' autres types d' ''entre soi'', notamment rural, mais aussi de type rurbain, c'est le cas de Soultz les Bains, particulièrement dénué de toute éthique.
On y nourrit un sentiment d’appartenance à travers des rituels spécifiques.
La cérémonie des vœux est à ce titre le plus emblématique de l'entre-soi local. On n'y invite pas les indésirables mais on y flatte les ''récupérables'' en les invitant.
Pénétrer les coulisses où s'entretient l' entre soi c'est d’abord découvrir à quel point les espaces communaux sont occupés. L’entre soi y est en effet activement défendu, quelquefois même avec des méthodes plus ou moins douteuses : jouir de multiples avantages et privilèges, bénéficier de menus services en tout genre, garder la main-mise sur le tissu associatif, tel que le club féminin, les structures d' animations culturelles, les clubs sportifs et de loisirs des aînés, voire le don du sang.
Mais l’entre soi est aussi un moyen qui permet le contrôle des affaires communales dans lequel se maintiennent les alliances politiques locales. L'enjeu du peuplement de la commune est devenu majeur, porté par les édiles municipaux, cette question est au cœur des politiques menées dans des zones périurbaines.
L'entre soi, apparaît comme une barrière à la mixité sociale, politique et ethnique. À travers ses actions concertées se font les choix des catégories de populations désirables et indésirables, et les proportions dans lesquelles elles doivent s’établir. En périphérie du clan de souche, la préservation de l’entre soi apparaît donc aussi comme une entreprise où l'on va définir la place des autres, et de qui seront les autres. Cela sera d'autant plus ou moins prononcé selon la personnalité du Maire, seul maître aux manettes du fief, au service exclusif de l'entre soi par lequel il a été désigné, pour lequel il milite et dont il est issu.
Les exclus de la vie villageoise ne se limitent pas aux pauvres ou aux arabes. Sont également écartés, de façon très peu subtile d'ailleurs, tout ceux qui s'opposent d'une manière ou d'une autre à un quelconque intérêt dédié aux indigènes.
L'auteur des abus de pouvoir, qui dans ces conditions ne peut supporter un zeste de ''démocratie'', est au moment des élections, toujours inquiet de voir s'échapper son entre soi, si indispensable au gens ''de biens''. On aura au préalable tout d'abord mis à distance tous les opposants, par tous les moyens si cela est nécessaire, puis avec des méthodes appropriées, on aura su ''convaincre'' d'un extrême à l'autre de l'échiquier politique, tous les récalcitrants ainsi que les têtes de bois les plus rebelles, en faisant des pressions menaçantes, en abusant de la faiblesse des uns, voire en usant de séduction chez les autres.
Il n'y a plus de tas de fumier visibles devant nos fermes. Ces derniers ont pris une toute autre forme et sont pourtant bien présents , beaucoup plus nauséabonds et dangereux que par le passé, bien qu'ils soient virtuels et invisibles au commun des mortels.
Alain ROTH



dimanche 8 mars 2015

Les gros mots !

Les gros mots !
Un article du BIC (bulletin d'informations communales-uniquement aux mains du seul maître de Soultz, que nous contribuons cependant à financer- ) exprime la lassitude de certains vis-à-vis de marques de manque de « civisme » !!!
Or, le civisme, c'est l'attitude d'attachement à la communauté nationale et à ses institutions et de participation régulière à ses activités, notamment par l'exercice du droit de vote. Et c'est la priorité donnée par le citoyen aux intérêts de la nation sur ses intérêts particuliers.
Alors, nous ne pouvons que nous interroger sur le civisme des chiens et des chats qui défèquent dans la rue, nous ne savions pas qu'ils avaient un attachement à la communauté nationale. De même que les jardiniers du dimanche qui manient la tondeuse ou le débroussailleur pendant la sieste.... n'ont certainement rien contre le droit de vote !!!!
Nous pourrions ici parler davantage de manque de politesse, manque d'empathie, incivilités mais, le civisme ne se mesure pas à l'aulne des sacs en plastique (absents à Soutz-les-Bains) pour ramasser les crottes de chien.... Devrais-je m'offusquer des déjections des cigognes sur ma voiture, ou de celles de certains renards qui traversent la piste cyclable,oubliant derrière eux des restes où se mêlent des noyaux de cerise à la belle saison. Civisme ?
Parlons plutôt de vivre ensemble et surtout, demandons-nous si les 5 feux dit intelligents du carrefour sont faits pour bien vivre ensemble quand, par le bruit et la pollution qu'ils occasionnent, aussi bien le jour que la nuit par les arrêts et les redémarrages de poids lourds et s'ils ont été placés par civisme ou/et par empathie pour les riverains.
Demandons-nous, si le fait qu'aucun contournement n'est à l'ordre du jour c'est du civisme ou de la civilité surtout quand « on » a autorisé la construction d'immeubles au bord de la piste cyclable ce qui rend cette réalisation impossible (il est toujours possible de creuser un tunnel : c'est plus coûteux !!!).
Demandons-nous si « ce trop grand civisme » n'est pas une manière d'aider une « certaine clientèle » qui aurait fait pression pour que le contournement n'ait pas lieu.
Alors, les tondeuses et les crottes de chien sont peu de chose en regard de ce civisme à la petite semaine .
C. Roth-Ventrella