dimanche 20 octobre 2013

Cinglée ?

C'est le terme utilisé par certain politique soultzois à mon égard : les témoins ne manquent pas qui sont venus me rendre compte de ce doux qualificatif et avec ces témoignages, je pourrais porter plainte.
Un peu fou, dérangé : c'est la définition du dictionnaire.
L'insulte est le dernier argument de quelqu'un qui n'en a pas ( des arguments, pour le reste, je ne me prononcerai pas) et c'est surtout ce qu'on dit d'une femme qui dérange par ses écrits, ses raisonnements, son blog ; un homme,lui,est un adversaire!.
Cela ressemble fort aux procès en sorcellerie qui ont eu lieu à la fin du Moyen-Age dans la région - à Molsheim en particulier - où des femmes terminaient généralement sur un bûcher quand elles prenaient trop de liberté, exprimaient leur savoir, dispensaient des soins : on supprimait « des emmerdeuses » de façon très efficace. Désormais, on les supprime autrement par l'insulte souterraine, par un irrespect inadmissible.
Il est vrai que les politiques alsaciens l'ont particulièrement en travers de la gorge, obligés qu'ils sont de devoir partager leur pouvoir avec une femme : les conseillers généraux devant former un binôme paritaire, on entend les commentaires : « ça ne peut pas fonctionner ».
Évidemment, dans la tête de ces beaux messieurs, les femmes sont faites pour rester à la maison à s'occuper du ménage, de la cuisine et des enfants comme la tradition le veut mais de tels binômes vont pouvoir rendre visibles les petits et grands arrangements des uns et des autres : à quand une telle révolution à Soultz pour qu'on se rende compte enfin de la même chose. Le conseil municipal de Soultz ne comprenait qu'une femme pour qui nous avons toute notre sympathie ( dans le sens étymologique du terme : nous souffrons avec elle qui ne s'est que très peu exprimée). A quand la parité à Soultz -les-Bains ? Avec des femmes qui ne seront pas des béni-oui-oui.

Évidemment, il est plus facile pour une femme de se promener avec une perruque rose, pas ridicule du tout et encore moins cinglée . Accepter des critiques qui se veulent constructives pour la commune est beaucoup plus difficile.

Christiane Roth-Ventrella

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