lundi 20 octobre 2014

Soultz-les-Bains, «  ville la plus polluée d'Alsace » ?

Le trait est certainement gros, mais comment faire réagir si l'on n'utilise pas un moyen « littéraire » pour faire comprendre que cette RD422 pollue l'atmosphère. Ceux qui ne veulent pas comprendre ont soit des problèmes avec la culture ( et pas celle du maïs), soit des soucis avec l'honnêteté intellectuelle. Entre nous, les chiffres de la période de février et mars 2014 flirtent avec ceux de Strasbourg alors que Soultz n'est qu'un village.
Ceux qui frileusement interprètent les résultats partiels à minima, édulcorant la réalité, sont des irresponsables politiques, tout comme ceux qui prennent leur parti.
Posons-nous les bonnes questions !
  • Y-a-t-il eu en février et mars 2014 dépassement des normes européennes en matière d'émanation du NO2 ?
  • Les émanations du NO2 sont-elles plus importantes au niveau des feux du carrefour que près de la boutique tabac-journaux ?
  • Quelle information a été diffusée par le maire de Soultz-les-Bains à ses administrés depuis la parution des résultats de la qualité de l'air ?

À la première question, on ne peut répondre que par l'affirmative. Certes, c'est limité dans le temps, mais pendant toute cette période, nous sommes sortis, le long de cette route, avons respiré cet air souillé de particules ( mais, nos responsables politiques ne peuvent pas rivaliser avec l'expérience d'une « bonne femme » qui nettoie ses vitres).
À la deuxième question, on ne peut répondre que par l'affirmative, et là, pas de tergiversations pseudo-scientifiques, quelle que soit la période, nous aurons le même décalage : les 5 feux augmentent la pollution au niveau du carrefour.
À la troisième question, la réponse est très simple : silence total de la mairie de Soultz-les-Bains qui se met à réagir quand on distribue un tract intitulé : «  Soultz-les-Bains, ville la plus polluée d'Alsace ».
Voilà, nous sommes consternés par l'attitude de ceux qui refusent de voir les vrais problèmes pour la défense de la santé des honnêtes citoyens et qui font passer les intérêts des prédateurs de l'économie au détriment de l'environnement propre.

C. Roth-Ventrella


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