jeudi 29 octobre 2015

Organisation de vente de fromages du Jura (sic) et de saucisses de Morteau(re-sic) par l'école primaire de Soultz-les-Bains.
C'est nouveau, cela vient de sortir de la tête de quelque adulte sans aucune réflexion pédagogique.
Si comme le dit le texte qui suit, les partenaires sont des associations comme l'OCCE de l'école, il ne faut pas être grand clerc pour se poser des questions.


    1. Le financement

      Toutes les sorties scolaires régulières doivent être gratuites pour les familles.

      Pour les sorties scolaires occasionnelles et avec nuitée(s) deux précisions sont à apporter :
      - une contribution financière peut éventuellement être demandée aux familles. Mais en aucun cas, un élève ne peut être écarté pour des raisons financières. Il conviendra de rechercher des modes de financement auprès des collectivités territoriales et d'autres partenaires (associations agréées complémentaires de l'école, coopérative scolaire...), dans le respect du principe de neutralité de l'école publique.
      - l'éventuelle participation financière de partenaires devra toujours faire l'objet d'une information auprès des parents d'élèves.
      tiré des règles de l'EN


En effet,qui a pu autoriser une telle vente ? Normalement, le maire. Paie-t-on une patente pour cela ? Ou bien y a-t 'il deux poids, deux mesures, les uns payant et pas les autres ( ce n'est pas la première fois que nous avons affaire à de telles différences de traitement dans le village)
les règles d'hygiène et de respect de la chaîne du froid pour des produits frais vont- elles êtres respectées ?
Et nous nous interrogerons sur l'intérêt pédagogique d'une telle action :
  • les élèves ne sont en aucune manière associés à cela
  • tout se passe par commandes et redistribué après la classe

Une vente dans une école n'a d'intérêt pédagogique que si les élèves créent un produit qui ensuite est vendu : on leur montre ainsi la valeur de leur travail et l'intérêt de leur créativité.
Ici, rien de tout cela : on se rappellera la grogne des enseignants de Soultz-les-Bains contre les rythmes scolaires où l'on s'opposait à la semaine de 5 jours alors que les enfants ont besoin de temps pour assimiler.
Apparemment, on va au plus rapide et au plus facile ce qui n'est pas forcément l'intérêt des élèves.

Christiane Roth-Ventrella

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