Courage

Dans un message du 26 novembre, nous félicitions notre maire pour son courage politique : il avait pris la décision de limiter la vitesse dans la traverse de Soultz-les-Bains à 30km/h.... sans panneaux !

Ces derniers viennent d'être posés le long de la RD 422... mais, peu de conducteurs respectent cette limitation, encore moins les chauffeurs de camions qui sont pressés, eux, parce qu'ils participent au développement économique en klaxonnant allègrement dans le village sans le moindre respect pour les riverains. Le courage politique de notre maire ira-t-il jusqu'à demander des vérifications de vitesse par les gendarmes ?.. la nuit par exemple et ces derniers pourraient tout aussi bien vérifier le bien fondé de leur présence sur cette départementale.

« Courage » disait-on. Eh oui, notre maire a courageusement répondu (la semaine dernière) à l' administré à qui il avait envoyé une lettre- en juillet-  pour empiétement de sa glycine au-dessus d'un mur de 2 m de haut ( voici un pied public sacrément élevé) et qui protestait parce qu'il n'était pas seul et que 18 autres Soultzois empiétaient également sur le domaine public. Monsieur le Maire demande la liste des 18 contrevenants.

Comment peut-on qualifier une telle demande ?..... incitation à la délation ? À quand remontent les dernières délations en France ? Dans quels régimes a-t-on pratiqué la délation à haute dose ?

En temps que premier magistrat, Monsieur le Maire peut faire lui-même cette liste. D'ailleurs, il l'a certainement déjà faite puisque bon nombre des 18 a coupé la flore surabondante suspendue sur l'espace public et pour certains définitivement.

Voilà une façon de procéder courtoise et sympathique. Nous supposerons que d'autres lettres ont été envoyées avec des injonctions.... Ne serait-il pas souhaitable que la discussion soit plus directe et que l'on puisse s'expliquer entre êtres humains, personnes responsables dans une relation très réelle ......

C. Roth-Ventrella

Il y a un an, se terminaient les premiers travaux sur la RD422, ceux-ci devaient être suivis des travaux d'aménagement avec, en particulier, l'installation du gaz et l'aménagement pour la sécurité de cette départementale.

Depuis ce moment, les riverains souffrent du bruit, des tremblements de leur maison dus aux trop nombreux camions. Je rappelle ici l'interdiction de transit et celle de rouler entre 22h et 6h.

Si certains d'entre eux sont autorisés à y rouler parce que faisant partie du trafic local, on n'a pas ménagé le passage des bennes de la LGV oubliant que le train est aussi un moyen de transport-propre-lui- et que les carrières d' où sont issus les cailloux ont des lignes de chemin de fer à proximité. Pour ceux qui parlent de coût, ils ne voient que le coût financier et pas celui de l'impact néfaste sur la santé des riverains : ils sont dans une logique du tout économique dans tous les sens du terme : général et radin.

Or donc, depuis un an, le calvaire des riverains est à son comble : réveil au milieu de la nuit dû à des passages de camions vides dont le bruit métallique résonne dans les maisons ou mieux, le matin vers 5h45. Il faudra nous expliquer comment un camion qui passe à 5h45 à Soultz-les-Bains a pu démarrer à 6h à Molsheim ou à Marlenheim. L'impunité de ces contrevenants - délinquants - est flagrante. Rien n'est fait pour les dissuader, la gendarmerie ne semble pas être souvent en train de vérifier- distribuer des amendes aux contrevenants, on ne le lui demande apparemment pas.

Il semblerait que les travaux sont sur le point de commencer. Ouf mais que de temps perdu, les raisons de ce retard sont toujours aussi absconses : on ne va pas nous dire qu'il faut un an pour trouver des moyens pour faire baisser les dépenses qu'occasionne l'aménagement de cette route. Les raisons semblent ailleurs mais lesquelles ? Elles ont déjà été évoquées sur ce blog  mais il en est une non évoquée due à la lenteur : difficulté de prendre une décision ? Compréhension ? Mauvaises informations ? Vérifications trop nombreuses ou désir de faire payer aux riverains leur incapacité d'empathie envers ces pauvres décideurs qui se démènent si....lentement.

Christiane Roth-Ventrella