Petite scène fréquente de la vie
quotidienne à Soultz-les Bains :
Vous vous promenez avec ou sans votre
chien et vous rencontrez un homme avec ou sans gilet jaune fluo-
c'est moche mais ça peut rendre service-( K. Lagerfeld). L'homme
vous a vu(e) mais, il ne tient pas à vous saluer alors, il regarde
ses chaussures et vous devenez invisible ou transparent(e) ( au
choix). Et comme vous voulez absolument saluer cet homme parce que
vous le connaissez, vous « tonitruez » : « Bonjour
monsieur » et là, tout dépend de l'environnement. Seul, il
n'est pas sûr qu'il répondra mais avec d'autres qui vont aussi
vous voir, vous êtes à peu près sûr(e) d'avoir une réponse. Vous
pouvez aussi imaginer ou entendre les propos peu amènes qu'il est
capable d'avoir à votre sujet auprès des autres.
Cette attitude d'élève de collège
s'estompe en principe quand ils grandissent. Ici, pas :
pourtant, la courtoisie fait partie des relations humaines et notre
civilisation a, depuis fort longtemps- pour ne pas dire des siècles-
insisté sur des relations apaisées quand bien même on apprécie
moyennement la personne. On se connaît, on se salue : c'est une
base de l'éducation que tout parent développe en principe chez ses
enfants et que l'on apprend aux élèves.
La courtoisie, il faut le remarquer,
c'est ce qu'ont pratiqué les ouvriers qui travaillent sur le
chantier et je tiens à écrire combien ils ont été appréciés :
salutations, aides etc.....
Est-il donc besoin d'organiser des
apéritifs et pique-nique pour faire avaler la pilule des travaux ,
se montrer ouvert, agréable et souriant devant l'appareil photo des
DNA si dans le même village, saluer des citoyens coûte autant de
travail ?
J'ai rencontré Monsieur le Maire hier
en début d'après-midi.
C. Roth-Ventrella
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire