Il y a au moins trois ans, certaines
rues perpendiculaires à la route RD422- la rue du presbytère, la
rue des sœurs- ont été éventrées pour faire passer les
conduites de gaz. Depuis ce moment-là, elles sont restées en
l'état, c'est-à-dire sans revêtement permettant aux piétons un
certain confort : on s'y tort allègrement les pieds. Cependant,
les herbes y poussent et le charme visuel de ces grandes tiges qui
empiètent sur le domaine public donne un air rural à ces ruelles.
« On » nous avait promis
(on, c'est pour éviter de donner des noms) un enrobé dans ces
ruelles mais, depuis trois ans, rien. Nous sommes patients mais, cela
fait beaucoup. « On » nous a promis la mise sous terre
des nombreux fils et ce serait la raison pour laquelle l'enrobé
tarde. Pour des raisons financières ? Alors, nous allons
attendre encore longtemps !
Le nombre d'atteintes au confort des
riverains devient désormais prodigieux :
- pollution sonore de la RD422 à tout moment de la journée et de la nuit
- pollution olfactive de la même route : le matin vers 8h30 et le soir vers 18h, une odeur de gaz d'échappement prend à la gorge
- pollution au NO2
- pollution aux particules de diesel
- plaques d'égout sonores parce qu'inadaptées au très grand trafic ( récupération?)
- ruelles non bitumées donc bruyantes : même le passage de vélos devient terriblement sonore
- infiltration d'eau dans les sous-sols.
Quand on écrit combien nous sommes
agressés, nos revendications pourtant légitimes de respect de notre
vie, de notre sommeil, de notre santé sont balayés d'un revers de
main sous des prétextes aussi divers que : la route participe
au dynamisme économique de notre région ou, vous vous plaignez sans
arrêt .
L' écoute du citoyen fait partie de la
démocratie et dire que nous aimerions qu'on prenne en compte nos
écrits fait partie de la démocratie.
C. Roth-Ventrella
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