Le grand écart.

Les DNA ont publié un article sur le Jesselberg , colline « unique » située à Soultz-les-Bains, à la végétation sans comparaison avec d'autres collines ( oublions Rosenwiller, Bischoffsheim...). On y voit, au printemps, des orchidées, des anémones pulsatiles et d'autres fleurs tout aussi jolies et que nous avons eu l'occasion de photographier et de publier y compris dans le blog. Ajoutons les chèvres de Chypre et nous sommes transportés dans un monde idyllique où la nature a toute sa place et que rien ne vient troubler.

C'est ignorer qu'à quelques encablures, des champs de maïs remplis de pesticides, fongicides et autres désherbants issus de l'industrie chimique sont largement épandus et répandus, tuant toute forme de vie dans les environs et agressant la santé des pauvres humains qui se risqueraient dans les environs. Il en est de même des vignes largement arrosées par des hommes en scaphandre blanc, mais pas les promeneurs et autres voisins.

C'est aussi ignorer que la RD422 passe au pied de cette colline si divinement naturelle et que notre maire, édile souverain, n'a rien trouvé de mieux que d'implanter 5 feux pour mieux polluer le village, le seul passage immodéré des camions ne suffisant pas à abîmer la santé des riverains. Il faut voir depuis la jolie colline du Jesselberg, à certains moments de l'année, le fin nuage de particules qui stagne dans la vallée.

Alors, notre maire serait un fervent partisan des petites fleurs et en même temps, un fervent partisan de la pollution  due à cette route« nécessaire au développement du dynamisme économique de ses amis ».

Il faut un énorme culot pour se permettre de faire un grand écart entre se faire passer pour un superbe écolo et être en réalité un élu « pragmatique », totalement irrespectueux de l'environnement, de tous les habitants qui subissent les pollutions : celles de la route, des agriculteurs et des viticulteurs. ? 

Et pourquoi ne pas danser le lac des cygnes ou le french -cancan ?

Christiane Roth